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Au rendez-vous des Poètes

posté le 14-08-2009 à 00:26:40

1er Opus de la série loufoque sur les Chevaliers certifiés : ce mois-ci... le Chevalier "Le règlement, c'est le règlement" !

le Chevalier « le règlement, c’est le règlement »

 

Il était une fois le Chevalier « le règlement, c’est le règlement », fier chevalier qui vouait sa vie entière à la justice. Â l’âge de 22 ans, il obtient avec mention, son diplôme 7e niveau de Chevalerie française, spécialisation « Défense de la veuve et de l’orphelin ». Pour le récompenser, ces parents hésitent entre un bel arc et ses 10 flèches, ou un château. A cause de la guerre qui sévit alors, il n’y a plus aucune arme disponible sur le territoire. C’est ainsi que le Chevalier « le règlement, c’est le règlement » devient propriétaire de sa majestueuse demeure. Depuis 12 ans qu’il y habite, il ne s’accorde aucun moment de répit : il est toujours à l’affût du moindre délit répertorié dans le célèbre « Guide du Chevalier certifié », œuvre remarquable en tout point, qu’il conserve toujours à portée de la main.

Par un beau matin de mai, le Chef des gardes arrive épuisé, devant la chambre de son maître. Des deux poings, il se met à cogner de toutes ses forces sur la solide porte en bois :

« Chevalier « le règlement, c’est le règlement », réveilles-toi ! Les Barbares viennent d’attaquer le bourg de Monsegu ! Ils massacrent tout sur ce qu’ils trouvent ! C’est horrible ! ».

A ces mots, le Chevalier « le règlement, c’est le règlement » se dresse d’un bond sur ses solides jambes en lançant son célèbre : « Monsegu, j’arrive ! ». Déjà paré de son armure, il saisit  ses 4 épées favorites qu’il réserve aux batailles les plus sanglantes, puis un large bouclier respectant les normes règlementaires et bien évidemment, l’indispensable outil du chevalier digne de ce nom, le « Guide du Chevalier certifié ». Il ne lui faut pas plus d’une minute pour descendre dans la cour, grimper sur son blanc cheval en lançant son célèbre « mes épées ont soif du sang barbare ! » et partir au galop, destination Monsegu. Après avoir traversé une forêt dense, il arrive rapidement au bourg de Monsegu. Devant ses yeux effarés, le spectacle est terrible… les cadavres baignent dans leur sang, les chaumières sont en feu, pendant que les Barbares poursuivent leur œuvre funeste de destruction. Le Chevalier « le règlement, c’est le règlement » pénètre dans la cour de la première grande ferme, à l’entrée du bourg. Soudain, les cris sauvages et de douleur, cessent instantanément. La cinquantaine de Barbares sanguinaires présents dans la cour de ferme, le reconnaissent immédiatement. Leur Chef sait pertinemment que lui et les siens n’ont aucune chance de remporter un combat contre le Chevalier « le règlement, c’est le règlement ». Prudemment, il jette son épée, sa massue et son trident à terre, imité bientôt par l’ensemble de ses guerriers. D’un geste, le Chevalier « le règlement, c’est le règlement » les fait s’aligner contre un grand mur. Du haut de son cheval, il les passe lentement en revue, un par un, en les toisant sévèrement. La horde sauvage est terrifiée. Notre héros les dévisage de la tête aux pieds, en coupant de ci, de là, un bras, une tête, une jambe, au gré de son humeur :

« Maudits Barbares, vous faites moins les malins maintenant, ahahah ! J’aime rire… Heureusement pour vous, je n’ai que 10 minutes à vous consacrer, comme le prévoit le « Guide du Chevalier certifié », dont je vous recommande chaudement la lecture… Bon, ne bougez pas, ou il vous en cuira ! Voyons voir plutôt ces deux rescapés… ».

Il s’approche des deux seuls survivants du massacre, une jeune femme et de son enfant, tout deux tremblant de peur :

« Je suppose que maintenant, tu es veuve et le marmot ici présent orphelin de père ? ».
«  Oui, Chevalier « le règlement, c’est exact… quel malheur… »

« Allons, femme, reprends-toi ! Cesses ces minauderies et ces tremblements ridicules ! »

« J’essaie, mais ce n’est pas facile, gentil chevalier, ces vilains ont arraché mon gilet… Au fait, pendant que j’y pense, pour le dédommagement et la pension, comment ça se passe ? »

« Eh bien, tu ne perds pas de temps ! Tu reprends même un peu vite le dessus, c’est louche… Comme le prévoit le « Guide du Chevalier certifié », que tu connais certainement, n’oublies pas que théoriquement, tu ne perçois de l’argent qu’après ton veuvage qui doit durer au minimum 15 ans… Bien ! Ceci étant dit, procédons par ordre, avec méthode… Où se trouve ton mari ? »

« C’est ce bon à rien, là-bas, allongé sur le ventre, qui baigne dans le sang... »

Le Chevalier « le règlement c’est le règlement », comme il est stipulé dans le « Guide du Chevalier certifié », met un pied à terre, le droit, et s’en va constater le décès du supposé mari. Notre héros désigne un cadavre de la pointe de son épée. La veuve lance :

« Non, Chevalier « le règlement c’est le règlement », c’est celui d’à côté, non, plus à gauche, oui, voilà, celui à qui le Chef des Barbares en personne, a tranché la tête ! ». Le Chevalier « le règlement c’est le règlement » jette alors un œil réprobateur au Chef des Barbares et mime de lui tirer l’oreille. Honteux, le Chef baisse la tête. Puis, par conscience chevaleresque, le Chevalier « le règlement c’est le règlement » retourne le cadavre décapité et colle son oreille sur la cage thoracique. Enfin, il se relève ;

« En effet, votre mari ne respire plus, ce qui, selon l’article 402 alinéa 25 du « Guide du Chevalier certifié » - dont je vous conseille une lecture attentive et exhaustive -, laisse à penser qu’il est décédé. En conséquence, madame, veuillez me présenter votre parchemin d’identité ainsi que ceux de votre défunt mari et de votre progéniture ».
« Mais, c’est impossible, Chevalier « le règlement c’est le règlement » ! Tout a brûlé ici, nos parchemins avec ! »

« Comme tu y vas, femme ! Quel est ce prétexte fallacieux destiné à esquiver ma requête et mépriser ainsi notre saint « Guide du Chevalier certifié » ? Serais-tu dans l’incapacité de prouver ton identité et celle des tiens ? »

« Mais enfin, Chevalier « le règlement c’est le règlement », sois raisonnable et regardes autour de toi ! Comment veux-tu… »

« Comment, femme ? De la rebellion ? Tu oses demander au Chevalier « le règlement c’est le règlement » d’être raisonnable ? Ton compte est bon. Je note immédiatement « insulte envers chevalier, refus de présentation de parchemins d’identité… ». Comme il est stipulé dans le « Guide du Chevalier certifié », pages 14, 85, 86 et 401, tu ne peux en aucun cas être officiellement reconnue comme étant veuve. Il en va de même pour ton fils qui ne saurait prétendre au statut d’orphelin. Pour résumer, vous n’êtes pas reconnu en tant que victimes par le « Guide du Chevalier certifié. En conclusion, tu m’as fait perdre un temps précieux, au détriment de vrais veuves et orphelins… »

Sur ce, le Chevalier « le règlement c’est le règlement » tourne les talons et remonte sur son cheval. La femme n’en croit pas ses oreilles :

« Je t’en supplie, Chevalier « le règlement c’est le règlement » ! Tu ne vas tout de même pas nous laisser de nouveau dans les mains de ces Barbares sanguinaires, tout ça à cause d’un simple bouquin ? Ce serait un crime ! »

« Silence, femme, tu aggraves ton cas ! Tu es hors-la-loi, ne l’oublies pas ! De plus, tu blasphèmes ! Tu ne dois la vie qu’à mon indulgence… »

Il s’approche des 50 Barbares apeurés, toujours alignés contre le mur. Aucun d’eux ne comprend le sens de la scène qui se déroule devant leurs yeux hagards. D’un large signe de la main, notre héros ordonne au Chef  barbare de s’approcher. Vêtue d’une peau de bête, ce dernier s’exécute et vient se placer silencieusement, tête levée, à genou et les bras en croix, devant le Chevalier « le règlement, c’est le règlement ».

« Monsieur le Chef des Barbares, comme le stipule le « Guide du Chevalier certifié » - dont je n’aurai de cesse de vous recommander la saine lecture -, et devant l’inqualifiable comportement de cette femme et de son marmot qui, malgré son bas âge, n’en porte pas moins une lourde responsabilité dans cette affaire, eh bien, Monsieur le Chef des Barbares, je les confie à vos bons soins… vous pouvez en faire ce que vous voulez ! Moi, je m’en lave les mains. Personnellement, je ne défend exclusivement, que la veuve et l’orphelin… Encore faut-il qu’ils soient en mesure de le prouver ! Ah, Chef, il y a tant d’abus de toute sorte dans notre pays… chez vous, c’est pareil ? »

Ne comprenant pas un mot de ce langage étranger, le Chef des Barbares, dans le doute, acquiesce de la tête.

« Je constate que nous sommes les victimes, vous comme nous, de cette race de gens peu scrupuleux, qui ne respectent pas la loi, pire, qui la bafouent ! Aussi, il est juste que cette femme et son criminel de marmot soient punis sévèrement pour qu’ils s’en souviennent longtemps et que ça leur serve de leçon ! Messieurs les Barbares, je vous les laisse, ils sont à vous ! ».

Passées quelques secondes d’étonnement – le Barbare est inculte, il ne parle que le barbaresque -, les terribles guerriers reprennent leurs esprits et leurs armes en voyant avec grand étonnement et soulagement, le Chevalier « le règlement, c’est le règlement » s’éloigner. Aussitôt la silhouette de notre héros disparue, la horde de Barbares se rue sur la pauvre femme et son enfant qui bientôt sont transformés en charpie. Dans la ferme voisine, on entend alors une grosse voix hurler : « Comment ça, vous n’avez pas vos parchemins d’identité ? ».

  

 

 


 
 
posté le 19-12-2008 à 23:35:38

déjà demain...


mise en page : Orangelle
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Commentaires

 

1. contemplation  le 20-12-2008 à 19:44:56  (site)

Très joli blog félicitations! Joli poème qui m'emmène rêveuse, merci de témoigner de cet hômage doux et mélodieux, c'est la chant de l'amour... Clin doeil

 
 
 
posté le 12-07-2008 à 08:13:05

Deuxième tentative d'écriture poétique en direct "live" ! (ou "le retour d'Helmut")

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir ! Dans quelques instants, devant vous, va se dérouler une expérience unique, une prouesse sans égal :  la deuxième tentative d’écriture poétique en direct « live ». Le mois dernier, la première émission a été, malgré quelques impondérables liés à la nature même de cet exercice ô combien périlleux, un véritable succès d’audience ! Pour la présente édition, vous l’avez demandé, réclamé, exigé ! Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,  le voici de nouveau, sous vous applaudissements… Helmut !

Oui, merci, merci beaucoup ! Merci, merci ! Toi, oui, toi, on se connaît, non ? Ah, j’en étais sûr ! Trop cool… oui, merci ! Non, là, c’est beaucoup trop ! S’il vo…

Bon, dis-moi, Helmut, merci de t’asseoir. Dis-moi, qu’as-tu retenu de ta première tentative d’écriture poétique ?

Un tsulami d’émotion ! Oui, c’est la première image géniale qui me vient à l’esprit !

Bravo ! Un « tsulami » d’émotion… une image enchanteresse et finement choisie, ça commence bien… Helmut, tu es venu à cette grande soirée télévisée et diffusée en direct dans le monde entier, en survêtement ; un clin d’œil à la banlieue, au slam ?

Non, non ! Ce matin, j’ai pris simplement ce qui dépassait de ma corbeille à linge. J’ai tiré dessus et voilà ! Quant à mon caleçon, vous n’allez pas me croire, il était…

Bien Helmut, l’horloge tourne… le temps nous est malheureusement compté ! Alors, prêt pour cette deuxième tentative d’écriture poétique en direct « live » ?

Je dois manger direct de l’ail ? Mais, je déteste ça !
Pardon ? Je ne vois pas où vous…Mais oui ! « Live » égal « l’ail » ! Humour instantané, sidérant ! Le jeux de mots enrichit  le propos, c’est magnifique, super ! Alors, Helmut ?

Vous m’avez compris ! En effet, je plaisantais. Vous allez me prendre pour un marginal, mais, je l’avoue, j’aime rire.  La preuve : en fait,  j’adore l’ail, mais moins que les yoghourts aux cerises, notamment ceux qui…

D’accord, d’accord… Bien, bien…euh… Alors, Helmut, prêt ?
De la porte !

Comment ça «  de la porte », Helmut ?
Ben oui, quoi ! Vous me dites « Prêt », alors je réponds «  de la porte » ! Ah ! Mein got, je me gausse ! Il fait bon rire !

Ok, Ok, « près de la porte » Ok, Ok… Bien, bien... Helmut, maintenant, il faut te détendre, te décontracter. Tu vois, je place le haut de mon index juste devant tes yeux. Tu le fixes, oui, comme cela. Maintenant, tu le suis à gauche, hop je change, à droite, hop… j’accélère, bien, j’accélère encore ; stop ! Très bien. Regarde-moi maintenant dans les yeux :  tu te sens mieux ? Bon, tu vas voir, tout va bien se passer. Allez, cette fois, on y va ?

Où ça ?

Bon, ça va ! On a compris, ça suffit ! Commence sur le champs.. ; euh, non ! Commence dès maintenant  ta  tentative d’écriture poétique ! Es-tu prêt ?

Mon esprit est complètement vide ; je suis prêt ! N’empêche, vous n’êtes pas un marrant, vous !

Top chrono ! 5, 3, 0 : c’est parti, théoriquement, pour 3 heures de direct !

- Long silence -

Pardonne-moi Helmut, mais 4 minutes sont passées, la page est toujours vierge et tu n’as pas esquissé le moindre mouvement…

Je sais, mais j’ai oublié mon stylo !

Quoi ? M’enfin, tu aurais  pu m’en demander un !

Oui.

Oui ? Oui, oui, oui… ! Allez, soyons professionnels… ce sont les aléas du direct... tiens, je te confie mon « Mont-Blanc », cela te convient-il ?

C’est parfait, merci… là, oui, là ! Attendez ! Je sens les bonnes ondes m’envahir…

Je demande au public de respecter le plus grand silence. Cet instant peut entrer dans l’histoire de la littérature universelle !

L’eau du Rhin a coulé sous le Pont de Kehl

Tu ne m’aimes plus, Gertrüd, ma bien-aimée…

Il attaque très fort ! C’est rythmé comme  un téléfilm allemand de série « W ». C e n’est pas vraiment mon genre littéraire préféré, mais bon, Helmut doit nous réserver quelques coups de génie dont il a le secret, pour plus tard… Ah ! Il continue…

Que sont devenues nos rimes d’antan ?

Que sont devenus nos rires d’enfants ?

J’ai cherché partout et n’ai rien trouvé…

Décidément, il perd tout ! Je parie qu’il n’a même pas regardé sous son lit…

Tu en viens à aimer ton désir

 et non plus l’objet même de celui-ci

Alors là, chapeau bas ! Et dire que j’ai eu des doutes quant au génie de ce Grand parmi les Grands… On ressent même l’influence d’un Nietzsche ! Je suis conquis !

Tout ce qui est profond aime à se masquer, tu le sais bien, Gertrüd,

Mais n’aimer que toi est une barbarie, car c’est au détriment des autres…

C’est pas mal, mais il n’y a aucune cohérence ! De plus, j’ai un étrange pressentiment…Comme si Helmut se plaçait par delà le bien et le mal…

Ma Gertrüd, avec mes réservoirs pleins, j’aimerais monter à l’assaut de ta forteresse,

Ouf, la cassure ; là, c’est navrant ! D’autant plus que… Mais oui, c’est bien sûr ! Helmut a plagié Nietzsche ! Sauf erreur de ma part, la dernière phrase n’est point de Frederic, mais d’Helmut…

Puis, mein liebe, je me présenterai devant toi, pour manœuvrer et présenter mon gros panzer tout dur contre tes f…

Non ! Ce n’est pas possible… il ne va tout de même pas recommencer ! C’est un cauchemar !

Je vais téter tes tétons, ma Teutonne…

Stooop ! On arrête tout ! Helmut, tu me rends mon crayon, tu ne prononces pas un mot. Tu fais seulement un signe de la main pour dire au revoir à notre public… ensuite, tu attendras quelques minutes. Comment ? Non, non ! Je ne représente pas mon index devant tes yeux, non mais ! Deux gentils messieurs vont venir te chercher et t’emmener dans un grand château… tu vas pouvoir te reposer !

Si j’avais su… vous êtes vraiment très susceptible ! Enfin, c’est vous qui voyez… Dites, soyez sympathique, laissez-moi le micro 5 petites secondes, je serai sage, OK ?

Pas plus de 5 secondes, je t’ai à l’œil… et le bon !

Merci. Toc ! Toc ! Vous m’entendez ? Toc ! Toc ! Retire complètement la réverb ; Toc ! C’est bon, parfait. Bien. Je voulais simplement m’adresser à toi, la demoiselle en robe jaune, assise en face de la sortie de secours… non, pas vous… non plus… oui ! Ah,, mademoiselle…

Bon, Helmut, as-tu fini ?

Presque, laisse-moi encore 2 minutes ! Alors, oui, toi, la sulfureuse blonde à forte poitrine, turgescent est mon… CLAC !

Que les âmes sensibles veuillent me pardonner, mais, vous êtes tous témoins, je l’avais prévenu. Ainsi s’achève cette deuxième tentative d’écriture poétique en direct. Je vous donne rendez-vous dans un mois, même jour, même heure, pour une nouvelle émission qui devrait faire monter l’audimat : elle s’intitule « Première tentative en direct d’écriture érotique ». Petite confidence : jusqu’à ce matin, un Grand poète – dont je tairai le nom et que nous appellerons H. – était fortement pressenti. Maintenant… Chers amis, bonsoir !

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Commentaires

 

1. francoisde16  le 30-10-2008 à 14:05:59  (site)

salut
je trouve ton blog très bien
passe faire un toure sur mon blog http://francoisde16.vefblog.net

2. KAF  le 29-07-2009 à 19:18:34  (site)

Bonsoir.

3. KAF  le 29-07-2009 à 19:19:07  (site)

!

 
 
 
posté le 12-07-2008 à 07:05:28

De là-haut...


De là-haut je te vois, petite

Ton beau sourire jusqu’aux oreilles

Tes jolis yeux comme deux pépites

M’ont sorti de mon long sommeil

 

Le crayon entre les quenottes

Sous  le menton tes menottes

Tu es toute pensive, j’en prends note

Couchée sur les livres d’Hérodote

 

Dessines-moi un beau cheval blanc

Pas un mouton, je vais dormir !

Fais de belles courbes sur ses flancs

Et sur la scelle un bel émir

 

Il est jeune, fier, très beau et mince

Mais, qui l’a mis sur ton chemin ?

Peu importe, pour toi, c’est un prince

Il te demandera ta main

 

Peut-être le rencontreras-tu

Par un beau matin de printemps

Au coin d’un rêve, toute émue

Prends le temps d’aimer, prends le temps…

 

Tu es prise dans un tourbillon !

L’émir te prendra dans ses bras,

dans son royaume, t’emportera

au paradis, sans troublion !

 

Mais princesse, ne t’attarde pas trop

demain matin, tu as école

dessines-moi un beau cheval blanc

je te regarde de mon alcôve

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posté le 11-07-2008 à 12:24:22

La première Tentative d’écriture poétique en direct !

La première Tentative d’écriture poétique en direct !

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir ! Vous le savez, ce soir, devant vous, va se dérouler la première tentative d’écriture poétique en direct. Pour cet événement, il nous fallait le meilleur du meilleur, le plus grand poète actuel.. oui ! Vous l’avez deviné ! Voici… Helmut !

Oui, bonsoir ! Merci, merci ! Non, c’est trop ! Quoi que… Bon ! Je me sens en forme ce soir…

Bonsoir Helmut ! Toi, Grand poète, quand arrive une… tiens ! Je n’avais pas remarqué votre uniforme kaki ! Comme c’est original ! Quelle dérision ! Quelle rebellitude ! C’est du Gauthier… non , ne le dites pas ! Expliquez-nous simplement, pourquoi cette ensemble kaki ?

Ben, ce matin, j’ai pris ce qu’il y avait au-dessus de la corbeille à linge, c’est simple. Il n’y a que pour mon caleçon que, franchem…

Oui, merci Helmut de ces précisions… enfin, nous sommes réunis ce soir,  pour cette grande première, une démo en « live » d’écriture poétique ! Tu es prêt ?

Affirmatif !

Ah ! Ah ! Ah ! Ah, ces poètes, l’humour… Allez, prend ton stylo et… ça y est ! Il écrit !

Mes rimes s’arriment au bleu de tes yeux

Ouais, chouette ! Quel éclair de génie ! Tu es inspiré, continue…

Mes mains prennent tes mains, nos pieds prennent leur pied

Ah ? Là, sans vouloir te vexer, c’est… Comment ? Moderne ? Ah, ouais, dans ce cas…

A genoux, je noue des nœuds dans tes cheveux mouillés

Non, mais… t’es malade ! Bonjour pour démêler tout ça ! En plus, ça doit faire hyper mal…

J’esquisse l’idée exquise d’un bisou dans ton cou

Bof, mais bon ! Allez, on se concentre !

La paume de mes mains effleure le creux de tes reins

Poï Poï ! C’est reparti !

Le galbe de tes jambes me fait chavirer…

Boum ! Ouïe ! Quel galbe ? Tu parles ! Ce fichu tabouret brinquebalant…

Je frotte mon oreille contre la tienne…

Bah ! C’est nouveau, ça vient de sortir ? Vous ne vous entendez pas ?

Je me tiens au garde-à-vous, raide devant tes gros obus…

Alors là ! C’est d’un goût ! Tu atteins des sommets !

Je vérifie mon artillerie avant de te donner l’assaut…

Oh, Soldat ! Halte au feu ! Plus écrire ! Plus bouger !

Tes dessous me rendent fou ! Premier missile, paré ! Affirmatif !

Stop ! Tu es prévenu : encore une seule f…

Je te love dans mon alcôve, et dans la braise, je…

Stop ! Bon, ça va, j’ai compris. Tu n’es pas dans un bon jour. Ce n’est pas grave. Tu ranges tes affaires, tu dis « Bonsoir » et tu vas te coucher…

Bonsoir tout le monde ! Surtout à toi, là, oui, non pas vous… poussez-vous ! Oui, vous, la jolie blonde à forte poit... Clac !

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