Petite ôde à Claude…
La page est tournée puisque malgré tout, il faut…
Le mage est parti puisque l’autre a pris sa faux
Quand sert la maladie rongeuse de poésie
L’Homme retrouve sa petite place en catimini
Sur les bords de la Garonne tu ne jazzeras plus
Sur les bords de la Seine tu ne raseras plus
Les cuivres des bistrots et ceux de ton big band
L’énergie volatile des vases communiquants
Nougaro-ci, Nougaro-là et quoi encore
jazz, java, magie, poésie, ne sont pas morts
trop de fumée, trop de nanas et trop d’alcool
la vie se boit et se déguste sans faux col
Donne le bonjour à Brassens, Brel, Léo et Piaf
N’oublie pas Barbara et Moulou… Ah ! Quel taf !
Cherche pas la castagne, même avec deux boules de cuir
Tu partirais direct en enfer, te faire cuire !
Ça serait dommage pour les anges qui s’ennuient
De n’pas pouvoir swinguer à fond toute la nuit
Ils y laisseraient des plumes que tu récupérerais
Pour écrire d’autres poèmes que tu nous enverrais